Mois : décembre 2020
Bonne année 2021…
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En cette fin d’année 2020, l’équipe de la CFTC-EPR vous remercie de la confiance que vous lui avez accordée ainsi que pour tout le travail accompli à ses côtés.L’équipe de la CFTC-EPR espère que cette collaboration puisse se poursuivre avec autant de succès en 2021.Elle vous souhaite une belle et heureuse année 2021.Que la santé, la réussite et la joie soient toujours présentes à vos côtés durant cette nouvelle année.L’équipe de la CFTC-EPR |
Quelle bienveillance ?
Quelle bienveillance…
Suggestion, recommandation, avis du conseil scientifique…
Quand un Premier Ministre annonce soudainement que les familles auront l’opportunité de ne pas mettre à l’école leurs enfants ce jeudi et ce vendredi.
Prétexte énoncé : un auto confinement (décidément entre confinement, déconfinement et maintenant auto confinement, la CFTC-EPR parlerait plutôt de communication en déconfiture !) volontaire pour ceux et celles qui auraient une personne vulnérable dans leur entourage.
Si l’objectif est louable, que penser des quatre mois passés où les services de restauration scolaire ont fonctionné normalement !
Que vont penser aussi nos collègues des écoles, qui comme chaque année, ont préparé un objet à offrir aux familles, qui ont organisé diverses manifestations dans les établissements (bien entendu dans le respect des gestes barrières) pour donner un semblant de joie dans ce climat anxiogène que nous vivons depuis des mois !
Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre comment pouvez-vous faire fi de tout cela ?
Va-t-on devoir recevoir sur rendez-vous ces mêmes familles qui viendront récupérer les objets décorés par leurs enfants ?
La CFTC-EPR condamne une fois de plus cette façon de procéder et de communiquer.
De grâce, un peu de respect Messieurs !
JOURS DE CARENCE DES AGENTS PUBLICS : DU NOUVEAU !
Le Sénat a adopté la dérogation du jour de carence pour les agents atteints du COVID 19.
Les sénateurs ont adopté le 7 décembre 2020 lors de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2021, l’amendement porté par la ministre Amélie de Montchalin qui suspend l’application du jour de carence pour les agents publics atteints du COVID 19 tout en garantissant le secret médical.
Le Ministère, lui-même, a indiqué qu’il s’agit d’une « incitation à l’auto-isolement pour continuer à contenir la circulation du virus ».
Cet amendement qui répond à une revendication portée par la CFTC-EPR aligne les agents publics sur les salariés du secteur privé qui étaient déjà exonérés du jour de carence pour la COVID 19.
Concrètement, dans le courant du janvier 2021, un décret précisera les conditions de cette mise en œuvre.
Ce décret permettra :
– D’une part, la suspension du jour de carence pour les agents testés positifs après avoir été en contact comme c’est le cas pour les salariés du privé.
– D’autre part, la suspension du jour de carence pour les agents testés positifs sans avoir été au préalable cas contact pour les aider à s’auto-isoler.
Le Ministère a assuré que le secret médical, qui était une revendication syndicale, sera garanti. Il ne sera pas fait mention de la pathologie sur l’attestation délivrée par l’assurance maladie.
La CFTC –EPR, qui a toujours porté cette revendication de suppression du jour de carence que ce soit en général pour les agents du public ou en particulier pour les agents touchés par la COVID, salue ce premier pas du gouvernement.
Toutefois, elle regrette que cette mesure n’intervienne qu’au 1er janvier 2021, soit trois mois après le retour de l’urgence sanitaire.
La CFTC-EPR regrette aussi que cette suppression ne soit pas générale et définitive comme elle le demandait.
La CFTC-EPR souhaite voir cette mesure complétée par une mesure de rétroactivité.
La CFTC-EPR continue de revendiquer une abrogation pure et simple du jour de carence pour l’ensemble des agents du public.
La progression du numérique à l’Ecole. Des avancées. Mais pour qui ?
Le numérique prend une place de plus en plus importante dans les pratiques pédagogiques enseignantes depuis plusieurs années. Le premier confinement en a d’ailleurs été un triste révélateur. Le ministère a organisé les 4 et 5 novembre dernier les Etats généraux du numérique.
40 propositions ont émergé pour une meilleure maîtrise du numérique dans les années à venir. Certaines peuvent faire consensus et sont approuvées par la CFTC-EPR comme une aide pour l’équipement informatique aux élèves et aux enseignants ou une formation accrue au numérique et à l’informatique pour les enseignants.
D’autres sont des propositions anciennes qui n’ont jamais marché comme le compte ressources pour les personnels.
Prévoir seulement 10 millions d’euros pour le déploiement du numérique semble très peu et on voit une contradiction entre les objectifs affichés et les moyens déployés.
Doter les enseignants d’une prime de 150 € pour l’achat de matériel informatique reste très insuffisant, au vu du coût du matériel actuellement ! Il est nécessaire de multiplier cette prime par quatre, à minima, pour prétendre l’achat d’un ordinateur digne de ce nom !
Plus largement, la CFTC-EPR rappelle que l’utilisation de l’informatique et des outils du numérique n’est pas un acquis pour nombre de nos élèves et qu’il faudra arriver à un enseignement spécifique de ces outils. La création d’un professeur d’informatique reste une nécessité.
La CFTC-EPR demande de la cohérence et de la simplification face à l’empilement des outils informatiques. Aujourd’hui les personnels doivent jongler entre l’ENT, l’adresse académique et Pronote. Ce qui complique la vie de tous et même la communication avec les parents.
La CFTC-EPR alerte contre les dérives possibles du tout numérique qui pourrait être une solution promue par certains pour combler les difficultés de nos élèves. Il suffit de rappeler le plan « tablettes » ces dernières années qui n’a rien comblé.
La CFTC-EPR rappelle combien la relation humaine reste au cœur de la transmission des savoirs et des apprentissages. L’outil informatique reste un outil et n’est en rien une fin en soi. Les professeurs restent le plus sûr moyen de la transmission du savoir et de la réussite des élèves et n’ont pas à devenir des animateurs qui lanceront des logiciels destinés à enseigner à des élèves.
Oui à l’amélioration de nos pratiques pédagogiques grâce à l’utilisation des outils informatiques et numériques.
Non à la réduction du rôle du professeur à une tâche d’exécutant au sein d’une Ecole devenue seulement numérique. Nous y perdrions toutes et tous beaucoup.