GRENELLE DE L’ÉDUCATION – SYNTHÈSE DU GRENELLE DE L’ÉDUCATION
Malgré l’absence des professeurs, de syndicats et la surreprésentation de personnes extérieures à l’éducation, ce grenelle est un sujet de débats dont la CFTC-EPR s’est emparée.
La CFTC-EPR a apprécié plusieurs mesures que ce soit le rappel de la place centrale que la société doit accorder à l’Ecole pour la vie et la formation de chaque citoyen et cette volonté de formation au plus proche du terrain, avec des formateurs qui prennent en considération les besoins spécifiques de chaque territoire et de chaque établissement.
La CFTC-EPR se félicite de constater que l’étude d’un statut de la direction n’est plus un sujet tabou.
Un plan massif de revalorisation des carrières sur plusieurs années est obligatoire pour redonner du lustre aux métiers de l’enseignement car les paroles de nos ministres sont connues depuis nombre d’années mais cette revalorisation est encore attendue.
De même, le développement de carrières successives pour des collègues ne souhaitant pas enseigner toute leur vie avec la possibilité de fonctions mixtes sont des possibilités à étudier et à creuser.
La CFTC-EPR ne pense pas que la solution actuelle réfléchie avec un chef d’établissement gérant son établissement comme une entreprise soit la bonne pour permettre un meilleur apprentissage de nos élèves ou une meilleure efficacité du système scolaire.
De même, cette volonté d’ouvrir l’école à nombre de personnes extérieures peut-être une bonne idée s’il y a un projet d’établissement réfléchi et approuvé par tous les personnels pour qu’ils puissent aller dans le même sens. Mais attention à cette bonne idée qui empêcherait d’être efficace s’il y a trop d’acteurs différents et si ceux-ci ont des intérêts différents. Un équilibre est à trouver.
La CFTC-EPR regrette l’absence d’ateliers sur les disciplines enseignées ou sur le comportement des élèves à l’heure des réseaux sociaux. L’enseignement de nos différentes disciplines reste le cœur de notre métier et un enseignement disciplinaire même s’il a quelques contraintes, reste une force majeure pour la transmission des savoirs. Le ministère devra le conserver s’il veut faire évoluer les pratiques dans d’autres domaines. Les réseaux sociaux ont bousculé le rythme de vie de nos élèves dans et en dehors de l’école. Nombre de nos élèves, sont dépendants des téléphones et de ces médias. Il aurait été intéressant d’aborder le sujet et de proposer des pistes de réflexion car cela a une incidence sur les apprentissages que ce soit au niveau de la motivation, de l’explication ou de la fatigue.
La CFTC-EPR est prête à discuter de ces sujets si le ministère souhaite s’en emparer.
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