Mois : septembre 2019

 

Réforme des retraites, la CFTC-EPR appelle à la grève…

Projet de réforme des retraites

La CFTC-EPR appelle à la grève !

La réforme de la retraite bat son plein, et les prévisions ne sont pas au beau fixe pour les agents de l’Education Nationale !

La CFTC-EPR n’est pas contre une réforme des retraites pour une plus grande égalité au niveau des pensions, des cotisations, du calcul des retraites.

Cependant, la CFTC-EPR le crie haut et fort. Les enseignants et les personnels administratifs ne doivent pas être les victimes de cette réforme ! Au nom de l’égalité, nous ne pouvons-nous faire dépouiller de nos droits, acquis d’arrache-pied !

La CFTC-EPR pèsera de toutes ses forces sur cette balance qui se veut égalitaire pour qu’elle soit équitable positivement sans qu’elle se fasse au détriment du monde de l’Éducation.

La Confédération CFTC reste mobilisée sur ce sujet en participant à tous les différents groupes de travail ministériels pour faire remonter nos revendications.

La CFTC-EPR rappelle ici certains points de cette réforme qui ne peuvent rester en l’état :

. Cette nouvelle réforme qui se veut égalitaire est basée uniquement sur la base de la cotisation en fonction de notre salaire. C’est un principe que réclame la CFTC-EPR : il est donc au préalable important de revoir en urgence l’augmentation de tous les salaires des enseignants, salaires parmi les plus bas de la catégorie A, d’y intégrer dans la base les indemnités de toutes sortes. Il en est de même pour les salaires de tous les autres personnels de l’Education Nationale.

. Un euro cotisé donnerait les mêmes droits à tous. Pour la CFTC-EPR, il est important que tous soient concernés (y compris les hauts fonctionnaires, les élus, …).

. Une retraite basée sur un système de points. A la CFTC-EPR, il nous parait important que la valeur de ce point soit notifiée rapidement, qu’il suive l’évolution du pouvoir d’achat, puisse monter dans les années à venir mais ne jamais descendre !

. La durée de travail doit être équitable et non seulement égale. Les enseignants et les cadres doivent faire des études pour enseigner et assurer leurs fonctions ! Ils prennent leur poste en moyenne vers 26 ans ! Pour la CFTC-EPR, il nous parait juste que toutes le temps des études soient intégrées forfaitairement, par pondération (pour l’exemple, une année d’étude vaudrait autant de points que la dernière année travaillée) dans le calcul de la retraite !

. Le nouveau calcul de la retraite sur la moyenne de toute la carrière, alors qu’elle se calculait sur les 6 derniers mois, abaisse automatiquement la pension ! De nombreux collègues n’ont pas fait de « grande » carrière, tout en sachant par avance ce qu’ils pouvaient prétendre à la retraite leur permettant de vivre décemment ! Avec ce nouveau mode de calcul, seuls ceux qui auront de belles carrières ou qui l’auront agrémentés par d’autres apports (politique, placements, immobilier…) pourront s’en sortir. Nombreux sont ceux qui n’ont pu le faire à ce jour ! De même, le salaire peu valorisant du début de carrière va paupériser nos seniors ! Peu de pouvoir d’achat entraînera un appauvrissement d’une partie de la société : nos anciens, mais aussi, leur famille qui bénéficient souvent d’une aide de leurs parents retraités.

. Dans le premier degré et les personnels de catégories B et C, il n’y a peu, voire pas de primes, quelques indemnités ! La retraite risque d’être très diminuée ! Pour la CFTC-EPR, il est urgent que le primaire soit considéré au même titre que le secondaire : le primaire doit passer à 18h00 semaine et toutes les heures supplémentaires doivent être payées en heures supplémentaires intégrées au calcul de la retraite !

. L’âge de départ n’est donné qu’à titre indicatif, sachant qu’il faudra continuer de travailler pour éviter des sous côtes ou perte sèche ! Pour la CFTC-EPR, il est important que tous puissent partir à 62 ans avec une retraite décente !

Les simulations nous montrent que les enseignants seront les grands perdants de cette retraite ! Pour la CFTC-EPR, la réforme des retraites ne doit pas entériner la fatalité de la perte de du pouvoir d’achat tout au long de la vie !

La CFTC-EPR appelle donc les enseignants de la fonction publique à la grève le 24 septembre 2019 pour démontrer notre mobilisation et faire entendre nos revendications.

 

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Nous vous prions de nous excuser de la gêne occasionnée, ces espaces sont en cours de construction.

Le PIAL…

PIAL

Un nouvel acronyme dans notre profession auquel nous allons une fois de plus nous habituer…

Le PIAL (au pluriel les PIAL, ne l’ajouter surtout pas à la liste des noms communs en al qui font leur pluriel en aux !) est donc le nouveau sigle de la rentrée 2019 : Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé.

Son objectif est, comme souvent dans l’Education Nationale, louable : mieux répartir et coordonner les interventions des AESH (ex AVS) en fonction des besoins et des emplois du temps des élèves concernés.

Jusqu’à présent ce travail était réalisé, parmi une multitude de tâches,  par les enseignants référents. La mise en place de ces PIAL pourrait donc être une mesure qui allègerait les emplois du temps extrêmement lourds de ces enseignants référents.

Cependant, la CFTC EPR  espère que le caractère administratif de ces PIAL ne sera pas déconnecté de la réalité du terrain et donc de l’humain.

Pour la CFTC EPR, seule une étroite collaboration entre PIAL et enseignant référent pourra permettre d’atteindre les objectifs qui ont été fixés par le Ministère.

En attendant un bilan que nous aurons l’occasion de faire avec les professionnels de l’AESH, la CFTC EPR se donne du temps pour observer la mise en place réelle du dispositif sur le terrain, discuter avec les enseignants sur son efficacité et l’impact sur le fonctionnement de l’école.

Le colin froid doit dégeler nos salaires…

N°511 du 25 juin 2019

Le 2 juillet aura lieu une négociation salariale.

Ce genre de rencontre où l’on parle de tout… sauf de nos traitements.

Depuis 2010 la CFTC FAE estime le contentieux à 8% de perte du point d’indice.

148 € de manque à gagner pour une catégorie C,

185 € pour un B

et 306 € net pour un A.

Il ne reste plus que les avancements pour compenser l’inflation! 8%, c’est pour la CFTC FAE la seule base de négociation envisageable !

Dans une logique de syndicalisme responsable il est évident que cela devrait s’étaler dans le cadre d’un calendrier pluriannuel.

Ne soyons pas maximalistes ! Les fonctionnaires de l’Etat, colonne vertébrale de la Nation, sont las d’attendre.