Mois : octobre 2021
La revalorisation des enseignants, le serpent de mer du quinquennat !
Gabriel ATTAL, porte-parole du gouvernement, a déclaré sur BFM, le 19 septembre dernier, « qu’à la fin du quinquennat, il n’y aura pas un professeur qui gagne moins de 2000 euros nets par mois ».
Quand on connaît le montant du traitement net d’un professeur en début de carrière, autour de 1500 euros nets par mois, la CFTC-EPR ne peut qu’applaudir et poser une simple question : à quand la revalorisation réelle promise par le porte-parole ? Car ce n’est pas avec la revalorisation promise par Jean Michel BLANQUER pour 2022, autour de 30 euros par mois supplémentaire, que l’on va atteindre ce niveau, même après 10 ans d’ancienneté.
De plus, le dernier rapport de l’OCDE affirme une nouvelle fois que les enseignants français sont toujours mal payés malgré les promesses de revalorisation de notre ministre. Le coût salarial d’un enseignant français se situe entre la Pologne et la Slovénie. Il est loin derrière les pays développés, ce qui fait que la France se situe au 22e rang sur 33 pour ce coût salarial des enseignants.
La CFTC-EPR ne peut que réitérer une nouvelle fois sa demande de revalorisation générale et nette des enseignants français et plus largement de tous les personnels de l’Education nationale.
A noter que les enseignants français travaillent autant et si ce n’est plus en moyenne que leurs collègues des autres pays développés selon l’OCDE. Un enseignant français travaille à hauteur de 900 heures par an en élémentaire contre 791 heures, et 720 heures par an pour le collège contre 723 heures pour les pays étudiés par l’OCDE.
Cette étude infirme la rumeur selon laquelle l’enseignant français ne travaillerait pas suffisamment en comparaison d’autres pays.